Au même moment, la justice interdisait à huit dirigeants de l'opposition de quitter le pays. La Table de l'unité démocratique (MUD), coalition de centre droit qui détient la majorité au Parlement, devait, mardi, mercredi et jeudi, réussir à regrouper 4 millions de signatures, soit 20 % de l'électorat, pour que soit organisé le référendum contre le chef de l'Etat. Mais des tribunaux régionaux ont annulé une première collecte réalisée en juin, invoquant des «fraudes» dans le décompte des signatures. Ces annulations ont «pour conséquence la suspension, jusqu'à nouvel ordre, du processus de collecte», a expliqué le Conseil national électoral, accusé par l'opposition d'être aux ordres du régime bolivarien.
Les autorités électorales ont reporté la collecte des signatures nécessaires afin d’organiser un référendum sur le départ du très impopulaire président du Venezuela, Nicolás Maduro.
publié le 21 octobre 2016 à 20h31
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