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Libération
THE AMERICANS (9/14)

Climat : «Pour la présidentielle, il n’y a eu aucun débat substantiel»

publié le 3 novembre 2016 à 20h01

Chaque jour jusqu'à la présidentielle du 8 novembre, Libé interroge un acteur de la société américaine.

Sam Ori est le directeur de l'Institut de politique énergétique à l'université de Chicago, qui ambitionne de trouver des solutions pour «une énergie abordable, fiable et respectueuse de l'environnement».

L’énergie et le climat ont-ils joué un rôle important pendant cette élection ?

Ces questions ont joué un rôle dans la primaire démocrate. Une frange des partisans de Bernie Sanders ont eu du mal à soutenir par la suite Hillary Clinton en partie à cause de la disparité qu’ils perçoivent entre leurs positions sur le changement climatique. Pour la présidentielle, il n’y a eu aucun débat substantiel sur l’énergie et le changement climatique.

Cette élection aura-t-elle un impact sur la politique énergétique à long terme des Etats-Unis ?

Elle sera cruciale. Il y a plusieurs décisions significatives à venir sur diverses régulations des émissions de CO2 dans les secteurs de l'énergie et du transport. La prochaine administration va fixer le cap de la politique des Etats-Unis pour la décennie suivante et plus. Ce sera une grande priorité pour l'administration Clinton d'aller de l'avant de façon à équilibrer la croissance économique tout en gérant les émissions. Un équilibre qui ne sera pas franchement recherché par l'administration Trump. Les réductions d'émissions ne sont pas du tout sa priorité.

Photo DR