Depuis l'élection de Trump, ceux qui nient le réchauffement se sentent pousser des ailes, y compris en France. Peu importe que la température du globe batte des records. Il s'agit de railler le «réchauffisme» des climatologues. D'instiller le doute, comme leurs mentors américains. «L'association des climatoréalistes a reçu Myron Ebell [directeur d'un think tank financé par l'industrie des énergies fossiles, ndlr] l'année dernière à Paris lors de notre contre-COP21. Nous sommes donc heureux et fiers de compter parmi nos amis le futur directeur de l'Agence de protection de l'Environnement (EPA) qui vient d'être nommé par Donald Trump», écrivait, dimanche, Marie-France Suivre sur la page Facebook de cette association. But affiché : promouvoir le «climatoréalisme» (ne dites plus climatoscepticisme). L'ONG regroupe des militants du libéralisme comme Liberté chérie, Contribuables associés ou l'Institut Turgot - dont Mme Suivre, proche d'Alain Madelin, est déléguée générale. Ainsi que l'Amicale des foreurs et des métiers du pétrole, mais aucun climatologue. Elle arrose les médias de «bulletins d'informations». Le dernier annonce une «contre-COP 22», à Paris, les 1er et 2 décembre, ouverte par le «père» français du climatoscepticisme, Claude Allègre.
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