Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères russe a annoncé son intention de retirer sa signature du Statut de Rome, le traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI), lui reprochant de ne pas être «véritablement indépendante et de ne pas avoir été à la hauteur des espoirs placés en elle». Moscou a signé en 2000 - mais ne l'a jamais ratifié - le Statut de Rome créant la CPI, juridiction pénale chargée de juger les personnes accusées de crime contre l'humanité et de crime de guerre. Ce retrait russe intervient après que la Gambie, l'Afrique du Sud et le Burundi ont annoncé des décisions similaires ces dernières semaines. Le Kenya, la Namibie et l'Ouganda pourraient suivre. Fondée en 2002, «la Cour traverse un sale temps. Mais je crois aux vertus d'un dialogue constructif au sein de cette assemblée», a déclaré le président de la cour, Sidiki Kaba.
La Russie claque la porte de la CPI.
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publié le 16 novembre 2016 à 20h26
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