Les troupes de Bachar-al-Assad, aidées par leurs alliés iraniens et libanais, contrôlent désormais 70 % du bastion insurgé, qu'ils pilonnent sans relâche. Des milliers de familles sont toujours prises au piège, sans pouvoir se nourrir ni se soigner. Pendant ce temps, la diplomatie est toujours dans l'impasse. La Russie, principale alliée du régime, ainsi que la Chine ont mis lundi un nouveau veto au Conseil de sécurité de l'ONU à une résolution demandant une trêve de sept jours à Alep. C'est la sixième fois que Moscou bloque ainsi une résolution du Conseil sur la Syrie depuis le début du conflit, en mars 2011. Le régime a de son côté exclu tout cessez-le-feu à Alep-Est «ne prévoyant pas la sortie de tous les terroristes» de la ville. «Alep, c'est une honte» pour la communauté internationale, a pour sa part lancé la chancelière allemande Angela Merkel.
Cinq nouveaux quartiers rebelles d’Alep sont tombés mardi aux mains du régime syrien.
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publié le 6 décembre 2016 à 19h16
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