Mardi, Moscou, Téhéran et Ankara se sont dits favorables à un cessez-le-feu «élargi» en Syrie et prêts à être les «garants» de pourparlers de paix, dans une déclaration commune après une réunion de leurs ministres des Affaires étrangères dans la capitale russe. En vertu d'un accord parrainé par ces trois pays, quelque 25 000 personnes ont déjà quitté Alep depuis jeudi. Une fois ces évacuations terminées, le régime d'Al-Assad devrait proclamer la «libération» de la ville, son plus important succès en près de six ans d'une guerre qui a fait plus de 310 000 morts.
A Alep-Est, l'armée syrienne a par ailleurs appelé mardi, à l'aide de haut-parleurs, les derniers habitants à partir. Et ce afin de parachever la reprise de la deuxième ville du pays. Mardi, seuls dix bus ont transporté des civils et des insurgés d'Alep vers des régions sous contrôle rebelle à l'ouest de la ville. Selon le Comité international de la Croix-Rouge, des «milliers» de personnes attendent encore d'être évacuées.