Stupeur le soir du 2 octobre : l'accord qui a mis fin à un demi-siècle de guerre entre le gouvernement et la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) est rejeté par référendum. De justesse (50,2 % contre 49,8 %, soit 54 000 voix), et avec un fort taux d'abstention de 63 %. Pour le président de centre-droit, Juan Manuel Santos, c'est un camouflet. Les opposants, menés par son prédécesseur, le très conservateur Alvaro Uribe, reprochent au traité de garantir «l'impunité» à la plupart des anciens guérilleros. Mais malgré la défaite, Santos décroche le prix Nobel de la Paix. Et le 30 novembre, le Congrès entérine une renégociation de l'accord, qui doit entrer en vigueur cent quatre-vingts jours plus tard.
Colombie/ La paix, un tortueux sentier
publié le 30 décembre 2016 à 17h16
Dans la même rubrique