«Vladimir Poutine a ordonné une campagne d’influence en 2016 visant l’élection présidentielle américaine» dans le but d’«accroître les chances du président élu Trump, en discréditant Hillary Clinton» et de «saper l’ordre démocratique américain», affirme un rapport publié vendredi par le renseignement américain. Expurgé de ses infos classifiées, ce document résume les éléments déjà connus sur les cyberattaques et la guerre de l’information qui ont accompagné la campagne, mais ne présente pas de preuves concrètes de l’ingérence russe - par exemple, les résultats des écoutes ou du piratage informatique menés par les Américains. Vendredi, Trump a reçu les chefs du renseignement et, après des semaines de dénégation, a admis que le Parti démocrate a été victime de hackeurs étrangers. Selon son futur chef de cabinet, Reince Priebus, il a également accepté dimanche l’idée que la Russie était derrière ces attaques.
Ingérence russe : un rapport publié, Donald Trump finit par plier
par Veronika Dorman
publié le 8 janvier 2017 à 18h46
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