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Libération

D’autres pays s’impliquent-ils ?

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publié le 3 février 2017 à 17h07

La guerre en Syrie ne concerne pas que des Syriens. Dès le début du conflit, en 2011, des pays et des groupes extérieurs se sont mobilisés pour défendre le pouvoir du Président, Bachar al-Assad, ou les rebelles.

Ceux qui soutiennent Bachar al-Assad

L'Iran, un pays situé près de la Syrie, soutient Bachar al-Assad, parce qu'il fait partie des chiites : il est alaouite. Et en Iran, les habitants sont en majorité chiites. Dès le début de la guerre, l'Iran a donné à Bachar al-Assad de l'argent et envoyé des conseillers militaires.

Le Hezbollah, une organisation chiite basée au Liban, un pays voisin, défend aussi Bachar al-Assad et lui fournit plusieurs milliers d'hommes. Cette organisation est considérée comme terroriste par l'Union européenne.

Bachar al-Assad est aussi aidé par la Russie. Ce n'est pas un pays voisin mais son président, Vladimir Poutine, veut notamment profiter de l'absence des Etats-Unis en Syrie pour s'imposer. Des avions russes bombardent ainsi des villes syriennes depuis plus d'un an.

Ceux qui s’opposent à Bachar al-Assad

Les rebelles de l’Armée syrienne libre ont aussi été aidés. Plusieurs pays, dont la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite, le Qatar ou la Turquie, leur ont donné de l’argent et des armes. Mais aucun n’a envoyé de soldats ou d’avions en Syrie. Les rebelles espéraient davantage d’aide.

Les rebelles voulaient notamment que les Etats-Unis interviennent en Syrie après une attaque dont on a beaucoup parlé en 2013. L'armée de Bachar al-Assad avait répandu un gaz mortel dans la banlieue de Damas, la capitale. On appelle ça une attaque chimique. 1 500 personnes avaient été tuées. Mais personne n'est intervenu.

Certains pays ont accepté d’agir contre les terroristes de l’Etat islamique. Des avions américains, français, britanniques ou des Emirats arabes unis les bombardent régulièrement.