C'est la somme, en euros, versée en mai 2011 par Shell et l'entreprise italienne ENI sur un compte de la banque JPMorgan ouvert par le gouvernement nigérian au Royaume-Uni, selon un rapport des ONG Global Witness et Finance Uncovered. Selon elles, la société pétrolière et gazière anglo-néerlandaise «savait» que l'argent donné pour obtenir les droits d'exploitation d'une zone au large du Nigeria servirait à corrompre plusieurs personnes, dont des membres du gouvernement nigérian et l'ancien président Goodluck Jonathan. L'argent aurait été distribué pour «remercier» ceux qui ont permis cet accord.
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