Ledell Lee a été tué juste avant minuit. Trois autres hommes doivent être exécutés avant fin avril tandis que quatre autres condamnés à mort ont obtenu des sursis. Cet Etat du Sud avait planifié huit exécutions au total en onze jours d’ici à fin avril, justifiant ce rythme par la péremption à la fin du mois d’une substance utilisée dans les injections mortelles. Ces condamnations «à la chaîne» soulèvent la controverse et font l’objet de batailles judiciaires dont certaines sont remontées jusqu’à la Cour suprême des Etats-Unis. Ces griefs portent notamment sur l’utilisation d’un sédatif, le midazolam, censé rendre inconsciente la personne avant que d’autres produits provoquent un arrêt cardiaque. Ce produit a été critiqué pour son effet parfois insuffisant, ce qui peut provoquer des souffrances.
L’Arkansas a procédé jeudi à sa première exécution d’un condamné depuis près de dix ans.
par Johanna Luyssen
publié le 21 avril 2017 à 20h36
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