C’est un malheureux paradoxe de la planète sanitaire. La mortalité des personnes infectées par un virus d’une hépatite augmente (+ 22 % entre 2000 et 2014), alors que les progrès des traitements, comme ceux de la prévention, sont spectaculaires, au point que certaines hépatites pourraient être complètement éradiquées. Selon des chiffres publiés par l’Organisation mondiale de la santé vendredi, les virus de l’hépatite tuent aujourd’hui environ 1,34 million de personnes par an (sur un total de plus de 325 millions de personnes infectées), un nombre devenu comparable aux décès dus à la tuberculose et au sida.