Menu
Libération
Who run the world ?

Allaitement en public, #ILookLikeASurgeon, cancer du sein : avril dans la vie des femmes

Un mois dans la vie des femmesdossier
De haut en bas et de gauche à droite : une femme allaitant deux enfants, une photo de chirurgiennes postée sur le compte du docteur Farah Bhatti, une femme passant un dépistage du cancer du sein, une affiche politique algérienne où le visage d'une femme a été effacé. (Photos Raul Arboleda (AFP), @DrFBE, Mychele Daniau (AFP), @adlenmeddi)
publié le 2 mai 2017 à 16h29

Chaque mois, Libération fait le point sur les histoires qui ont fait l'actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Vingtième épisode : avril 2017. Si vous avez manqué l'épisode précédent, il est ici (et tous les autres sont là).

Santé

Le dépistage du cancer du sein, ce n’est pas que pour les quinquas

Alors qu'elle s'apprête à quitter en mai son bureau de la rue Duquesne, Marisol Touraine, seule ministre de la Santé à avoir «tenu» cinq ans, a lancé un dernier plan de prévention du cancer du sein. A partir de l'année prochaine, en janvier 2018, les consultations de prévention seront intégralement prises en charge par la Sécurité sociale pour les femmes âgées d'au moins 25 ans. Les femmes de 50 ans et plus bénéficieront en outre d'un suivi personnalisé, et il n'y aura plus de dépassement d'honoraires sur l'échographie faite en plus de la mammographie.

En 2015, rappelle France Inter, seulement la moitié (51,5%) des femmes âgées de 60 à 74 ans avaient bénéficié d'un dépistage pour cette maladie responsable de 12 000 morts chaque année, selon les chiffres de l'Institut national du cancer. Pourtant, s'il est pris en charge, et donc détecté, assez tôt, il y a 95% de chances d'en guérir (contre 75% si l'on a pas été dépistée à temps) et d'en limiter les séquelles. Cette facilitation du dépistage semble donc être une bonne nouvelle, d'autant que selon les chiffres de la santé publique relayés par BFM, le nombre de dépistages effectués entre 2015 et 2016 était en baisse par rapport aux années précédentes, et en dessous des objectifs européens.

Mais pour l'association Cancer rose, elle risque aussi d'entraîner davantage de surdiagnostics, une pratique liée au dépistage généralisé selon l'organisation : «Le surdiagnostic est l'effet pervers le plus important du dépistage. Il s'agit de découvrir des cancers qui, s'ils n'avaient pas été détectés par le dépistage, n'auraient jamais mis en danger la santé, ni la vie de la femme. Quand on regarde les statistiques, le nombre de radiothérapies a explosé», a expliqué Cécile Bour, radiologue et membre du collectif Cancer Rose, à France Info. Au contraire, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français s'alarme, par la voix de la gynécologue Carole Mathelin : «Certaines patientes ne font pas de dépistage. Elles viennent nous voir avec des tumeurs plus grosses qu'autrefois parce qu'il y a eu de polémiques sur les surdiagnostics, les surtraitements… Du coup elles consultent plus tardivement. Et les cancers sont plus avancés. Et bien sûr, si on vient tardivement avec des grosses tumeurs, le risque est que le chirurgien soit obligé d'enlever le sein, d'enlever beaucoup de ganglions, de faire de la chimiothérapie etc.», a-t-elle indiqué au site d'info.

En avril, on a aussi parlé du scandale dans les années 70 des interruptions de grossesse et des stérilisations sans consentement sur l'île de la Réunion, d'une sage-femme anti-IVG qui relance, en Suède, le débat sur la «clause de conscience», et du président américain, Donald Trump, qui coupe les fonds publics des cliniques pratiquant des avortements. En France, c'est le groupe réac' «les Survivants» qui s'est illustré par une campagne d'affichage, dans le métro, qui interpellait les candidats à la présidentielle. On a également évoqué un collectif qui milite pour la libre distribution, en pharmacie, de la pilule (aujourd'hui accessible sur ordonnance), on a publié une enquête sur la composition des tampons, qui provoque parfois des chocs toxiques, et l'opacité qui les entoure, et on a évoqué le contraceptif Essure qui aurait, selon plusieurs patientes, des effets secondaires importants.

Genre, sexualités et corps

Allaitement en public, couvrez ce sein que je ne saurais voir

«Marre de devoir se cacher pour allaiter tranquillement» : culpabilisées quand elles font le choix de donner le biberon, les femmes sont aussi souvent observées et jugées quand elles donnent le sein dans un lieu public. Un couple en a fait les frais le 10 avril, au commissariat du IIe arrondissement de Paris, relate Rue89. Des policiers ont empêché la mère, venue pour faire une procuration pour la présidentielle, de nourrir son fils de 2 mois. «Il est hors de question que vous allaitiez en public ! Vous n'allez pas imposer ça aux gens», lui aurait répondu un agent, sur un «ton très hostile», alors qu'elle avait demandé de s'asseoir pour donner le sein. La jeune mère promet d'allaiter «très discrètement» en dissimulant sa poitrine avec un lange, rien n'y fait. Le ton monte, et un autre policier l'accuse, elle et son compagnon, «d'être de mauvais parents». Un échange raconté par le couple (à qui la préfecture de police de Paris a finalement présenté ses excuses) dans une publication Facebook, puis une pétition en ligne.

Le texte, qui a rassemblé près de 90 000 signatures, demande aux autorités de «soutenir publiquement l'allaitement au sein des commissariats et des lieux publics» (alors qu'au même moment, un sein gonflable géant s'affichait à Londres pour décomplexer les mères). Dans les commentaires, des femmes racontent comment elles doivent se cacher dans toilettes pour donner le sein, et dénoncent la sexualisation du corps des femmes. On ne compte plus les témoignages de femmes humiliées parce qu'elles allaitaient dans le tram, dans un fast-food ou sur la plage - certains pudibonds invoquant parfois l'exhibition sexuelle. Pourtant, il n'existe en France aucune base légale qui prohibe aux femmes d'allaiter en public, rappelle la Leche league, mouvement de défense de l'allaitement maternel. L'allaitement est même clairement autorisé dans le code du travail. Une entreprise de plus de 100 employés se doit normalement «d'installer dans son établissement ou à proximité des locaux dédiés à l'allaitement». Des espaces encore trop rares en France, soulignait l'Obs l'été dernier, contrairement à l'Allemagne, la Belgique, la Suisse.

En avril on a aussi rendu hommage à la cofondatrice du Planning familial, Evelyne Sullerot, et raconté l'histoire d'une mise aux enchères de virginité en Allemagne.

Sexisme «ordinaire»

Un guide pour lutter contre le cybersexisme

«Parmi les 12-15 ans, 1 fille sur 5 a été insultée en ligne sur son apparence physique et 1 fille sur 6 a été confrontée à des cyberviolences à caractère sexuel, en lien avec le partage de photos ou vidéos intimes». «En Europe, 11% des femmes déclarent avoir été harcelée sexuellement sur les réseaux sociaux, par courriels ou SMS au cours de leur vie ; et 20% des jeunes femmes entre 18 et 29 ans». Ces phrases, qui font frémir, sont tirées du Guide d'information et de lutte contre les cyberviolences à caractère sexiste, publié au mois d'avril dans le cadre du 5e plan interministériel de mobilisation et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes. Il rappelle notamment les règles légales entourant le harcèlement qu'il soit «IRL» («in real life» soit «dans la vraie vie») ou ait lieu en ligne. Car les violences dont sont victimes les femmes, même lorsqu'elles s'exercent par Internet, n'ont rien de virtuelles.

«Le cybersexisme renvoie à un ensemble de comportements, de propos tenus en ligne dans le but d'insulter, harceler, humilier, de répandre des rumeurs : injures, insultes et commentaires humiliants sur l'apparence physique, la sexualité, propagation de rumeurs, messages ou images à caractère sexuel, diffusion d'informations volées, usurpation d'identité, diffusion d'images intimes prises à l'insu ou prises dans le cadre intime sans l'accord, obtenues sous la pression, etc. Ces agressions touchent plus particulièrement les filles et ont la particularité de les réduire à leur apparence physique, à contrôler leur sexualité tout en survalorisant la virilité et la sexualité des garçons», rappelle le ministère des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes sur son site.

Le guide, qui est à mettre entre toutes les mains, se propose également d'orienter les filles et les femmes vers des services de soutien psychologique en cas de harcèlement en ligne, et leur donne des conseils sur la marche à suivre pour se défendre. Pour finir, si la problématique de la présence des femmes sur Internet et en particulier sur YouTube vous intéresse, vous pouvez jeter un œil à ce documentaire de Léa Bordier et Lisa MiquetElles prennent la parole.

En avril, on a chroniqué le sexisme «bienveillant» de François Fillon à l'égard de Léa Salamé sur le plateau de France 2 et on s'est demandé si la BD jeunesse Max et Lili était sexiste.

Violences

L’Inde reconnaît les femmes victimes d’attaques à l’acide

C'est une pratique qui n'est pas rare en Inde : des femmes sont presque chaque jour victimes d'attaques à l'acide, de la part de leur mari ou d'un prétendant éconduit notamment. Rien qu'en 2015, 249 attaques de ce type ont été recensées par le gouvernement, et les associations estiment que bien plus de victimes existent même si elles ne portent pas toutes plainte. Au milieu du mois d'avril, une loi est entrée en vigueur dans le pays, rapporte le site 8e étage en citant The Times of India et la presse anglo-saxonne, pour permettre la reconnaissance officielle de ces victimes et leur accorder une indemnisation. Il est également prévu de leur faciliter l'accès à l'emploi, en particulier dans l'administration, via un statut similaire à celui des adultes handicapés.

En avril, le présentateur de Fox News Bill O'Reilly a aussi été renvoyé après des accusations de harcèlement (avec une très belle prime de licenciement) et on a découvert (avec effroi) la pratique du «stealthing», une forme de viol qui consiste à retirer son préservatif, sans le consentement de son ou de sa partenaire, pendant l'acte sexuel.

Droits civiques et libertés

En Algérie, des candidates sans visage sur des affiches électorales

Dans la case réservée à leur photo, un nom, leur fonction et une silhouette anonyme. Les visages de femmes candidates aux élections législatives en Algérie, prévues le 4 mai, ont disparu de plusieurs affiches. Sur celle du Front des forces socialistes (FFS), un parti de gauche d'opposition, trois dessins de femmes voilées représentent chacune des candidates, relève France 24. Les candidats hommes, eux, figurent tous en photo. Sur une liste du Parti de l'équité et de la proclamation, les traits de la candidate ont été effacés avec un logiciel.

Une «initiative malencontreuse», s'est défendu le FFS, qui a demandé le retrait des affiches incriminées. La Haute autorité chargée de la surveillance des élections a également adressé des mises en demeure à plusieurs partis politiques, dans la région la plus concernée du pays, leur demandant de retirer les affiches incriminées. L'instance a finalement fait volte-face quelques jours après, estimant que les partis avaient «bien le droit de ne mettre que le nom des candidates» et que la pratique était conforme «aux mœurs et traditions algériennes».

Pour Louisa Malek, candidate à Alger sur la liste du Mouvement de la société pour la paix (MSP), le principal parti islamiste algérien les candidats se seraient laissé «influencer par les idées qu'ont certaines personnes dans la société». «Ils n'ont pas voulu défier leurs électeurs», juge la candidate, citée par RFI. Pour El Watan, le phénomène traduit «une évolution insoupçonnée de la mouvance islamiste dans la société». Selon le quotidien, certaines candidates auraient elles-mêmes refusé que leur photo soit imprimée. Autre hypothèse : ces candidates auraient pu être ajoutées pour que les listes soient validées, la législation imposant un quota de 30% de femmes.

En avril, on a aussi comparé les programmes des deux finalistes de la présidentielle en matière des droits des femmes.

Travail

#ILookLikeASurgeon, quand les chirurgiennes sortent de l’invisibilité

La profession est encore trop souvent considérée comme un «métier d'hommes». Pour montrer qu'elles ne sont pas absentes des blocs opératoires, des dizaines de chirurgiennes du monde entier ont partagé ces derniers jours des photos d'elles et de leurs collègues, penchées sur une table d'opération. A l'origine du mouvement, une couverture du New Yorker datée du 3 avril, signée de l'illustratrice française Malika Favre. On y voit quatre chirurgiennes, dessinées en contre-plongée, comme du point de vue du patient. Quelques jours après la parution du magazine américain, Susan Pitt, chirurgienne dans le Wisconsin, lançait un défi à ses consœurs, autour du hashtag #ILookLikeASurgeon, («Je ressemble à un-e chirurgien-ne»). L'objectif : montrer que le métier, contrairement aux idées reçues, n'est pas exercé seulement par des hommes blancs.

L'initiative a été relayée dans plus de 35 pays, jusqu'en Arabie Saoudite. «Le sexe de votre chirurgien n'aura jamais aucun impact sur la qualité de votre opération», écrit ainsi une chirurgienne de New-York, qui pose avec dix de ses collègues femmes. En France, la chirurgie reste encore très masculine. Selon le conseil national de l'Ordre des médecins, le taux de féminisation était de 29% au 1er janvier 2016.

En avril, le Canada a aussi interdit l'obligation de porter des talons hauts au boulot.

Famille, vie privée

Seulement un tiers des couples ne votent pas de la même manière

En France, les femmes ont le droit de voter depuis un peu plus de 60 ans. Si nos grands-mères ont parfois avoué s'être conformées aux choix de leur mari dans l'isoloir, qu'en est-il aujourd'hui ? Selon une enquête réalisée auprès de 4 000 adultes par l'Ifop pour le réseau libertin Wyylde, l'homogamie politique est assez forte dans le pays : 75% des couples se déclarent «du même bord» politique que leur compagnon ou compagne. Cela ne signifie pas que les membres d'un couple optent pour le même candidat, mais que les différences idéologiques sont relativement faibles. D'ailleurs, seulement un peu plus d'une personne sur deux (52%) saurait dire pour qui son ou sa conjoint(e) va voter.

Les couples dissonants politiquement sont plus nombreux chez les moins de 25 ans (où leur proportion monte à 41%) et chez les personnes en couple depuis moins d’un an (48%). Tant sur le plan sentimental que sur le plan sexuel, le sentiment de satisfaction est également plus fort dans les couples qui partagent les mêmes idées. Pour qu’une histoire dure, mieux vaut donc commencer par être plutôt d’accord, d’autant que 85% des couples interrogés étaient sur le même positionnement avant de tomber amoureux (7% disent au contraire que leurs points de vue se sont rapprochés après s’être mis en couple).

En avril, on s'est aussi intéressé à ces pères (veufs, célibataires ou divorcés) qui élèvent seuls leurs enfants.

Education

La réforme des rythmes scolaires pourrait bénéficier à l’emploi des femmes

La réforme des rythmes scolaires de 2013, en plus d'alléger la charge quotidienne de travail pour les enfants (bien que les bénéfices de cette réforme restent discutés), pourrait avoir un effet positif à l'emploi des femmes, selon une étude de l'Institut des politiques publiques relayée par Le Monde. La réintroduction de la matinée supplémentaire à l'école permettrait effet à plus de femmes, qui sont environ deux fois plus nombreuses que les hommes à ne pas travailler le mercredi pour s'occuper de leurs enfants en bas âge, de travailler ce jour autrefois chômé.

En conséquence, elles pourraient à l'avenir avoir moins de difficulté à valoriser leur travail au sein de leur entreprise, et donc être mieux payées que lorsqu'elles étaient moins présentes – même si l'étude indique qu'aucun effet sur le salaire n'a été constaté à court terme et qu'il s'agit d'effets attendus à long terme. En tous les cas, cela serait une bonne nouvelle, d'autant qu'on sait que les femmes ont beaucoup moins tendance que les hommes à négocier leur salaire ou à demander des promotions.

Sélection mensuelle de choses lues, vues et entendues ailleurs que dans «Libé»

• Aux Philippines, des écoles forment les futures femmes de ménage qui se destinent à l'expatriation, souvent à Hongkong. Les frais d'inscription dépassent le salaire mensuel moyen dans l'archipel et les travailleuses doivent s'endetter, raconte Vice dans un reportage à lire ici. Beaucoup d'entre elles subiront ensuite des abus de la part de leurs employeurs.

• L'émission Concordance des temps de France Culture, revient dans un épisode sur l'histoire du métier de sage-femme, «bousculé et parfois méprisé» au fil des siècles. C'est à écouter ici. Le Figaro a de son côté publié une longue enquête multimédia sur les femmes qui ont eu une difficile expérience d'accouchement, notamment en raison de l'attitude des médecins ou d'actes médicaux non souhaités (comme l'épisiotomie).

•  Grazia s'est intéressé à un autre métier, celui de garde du corps. La féminisation de la profession opère doucement, notamment pour la protection de ministres ou de princesses saoudiennes, détaille l'hebdo féminin.

• Les «Internettes», collectif qui défend la création féminine sur YouTube, se penche dans un documentaire (accessible en libre accès ici) sur les discriminations vécues par les jeunes femmes sur la plateforme de vidéos, majoritairement masculine. De Klaire fait grr à Solange, les youtubeuses racontent le harcèlement en ligne, les insultes quotidiennes, mais aussi cet espace de liberté, qui permet de parler de sujets comme le handicap ou le racisme.

• La «taxe tampon», vous connaissez ? C'est ainsi qu'on appelle la taxation des produits de protection hygiéniques, qu'il s'agisse des serviettes, tampons ou coupes menstruelles. Elle est de 5% en Angleterre, et de 5,5% en France (il s'agit d'une TVA réduite depuis 2016). Selon la presse britannique, compilée par Slate, cette taxe a été partiellement reversée (pour 250 000 livres soit près de 300 000 euros) à une association anti-IVG, Life, qui a ainsi absorbé 2% du produit de la taxation des produits hygiéniques. Encore une bonne raison de plaider pour leur gratuité.

• A propos de tampons et de serviettes, on a aimé ce mois-ci lire l'histoire, publiée par Streepress, de Tara Heuzé, une étudiante de 23 ans qui rappelle que les femmes SDF sont souvent en difficulté lorsqu'elles ont leurs règles (Alternatives économiques en parle aussi ce mois-ci). Le prix des tampons et serviettes hygiéniques, s'il est abordable dans la grande distribution (à partir de 2 euros environ la boîte), est très élevé en cas d'urgence (dans les pharmacies, il n'est pas rare de verser 6 à 8 euros pour une vingtaine de tampons). Et les personnes qui donnent aux banques alimentaires, s'ils n'oublient pas les brosses à dents et autres savons de Marseille, ne pensent pas toujours à acheter des serviettes ou tampons. Tara Heuzé a donc créé une association afin de récolter ces produits d'hygiène aussi précieux qu'indispensables.

• TV5 Monde propose un article très complet sur l'excision, pratique en recul dans certains pays mais à laquelle n'échappent pas plusieurs dizaines de milliers de filles chaque année. Dans certains pays, comme l'Egypte, la Guinée, le Kanya ou encore le Nigeria, elle ne recule guère, surtout depuis qu'elle est pratiquée en milieu médicalisé.