Menu
Libération

«D’abord Hillary, maintenant Marine. Nous sommes en 2017 et la main de fer du patriarcat est plus forte que jamais.»

par
publié le 9 mai 2017 à 20h16

Insomnie ? Soirée arrosée ? Quoi qu'il en soit, Julian Assange a tweeté dans la nuit de lundi à mardi, et on s'en serait passé. A 2 h 05 à Londres, où le fondateur de WikiLeaks est réfugié depuis cinq ans à l'ambassade de l'Equateur pour échapper à la justice suédoise, il publie un sondage demandant si «Le Pen a perdu pour des raisons sexistes». Puis à 3 h 08, Assange lâche : «D'abord Hillary, maintenant Marine. Nous sommes en 2017 et la main de fer du patriarcat est plus forte que jamais.» Sachant que WikiLeaks a joué un rôle déterminant dans l'échec de Clinton en faisant fuiter des documents du Parti démocrate et que sa critique du patriarcat sonne faux venant d'un homme impliqué dans une affaire d'agressions sexuelles présumées, on peine à croire que ce tweet puisse être au premier degré.