Au terme de négociations surprises menées durant vingt heures par leur leader Marwan Barghouti (photo), un des chefs historiques du Fatah, emprisonné lui aussi (depuis 2001), avec l'administration pénitentiaire israélienne, les 800 «détenus de sécurité» palestiniens en grève de la faim depuis quarante jours ont interrompu leur mouvement samedi, juste avant le ramadan. Ils n'ont obtenu qu'une deuxième visite familiale par mois, dont le coût sera pris en charge par l'Autorité palestinienne. A priori, Barghouti n'a donc pas gagné grand-chose. Mais il a obligé le Shabas (l'administration pénitentiaire) et le ministre de la Sécurité intérieure, Gilad Erdan (Likoud), à discuter avec lui alors qu'ils juraient encore vendredi qu'ils ne se compromettraient jamais à parler «avec un terroriste». Selon nos informations, les discussions étaient surveillées par le Shabak, l'équivalent israélien de la DGSI. (à Tel-Aviv) photo B. Armangue. AP
Israël accepte de négocier le sort des détenus avec le Fatah
par Nissim Behar
publié le 28 mai 2017 à 20h16
Dans la même rubrique