Détenu depuis le 8 mai au centre de rétention de Gaziantep, géré par la Direction des affaires migratoires turques qui a pourtant ordonné son expulsion le 11 mai, le photojournaliste français Mathias Depardon a arrêté sa grève de la faim vendredi soir, en apprenant qu'il allait recevoir la visite du représentant du consulat de France à Ankara. Rencontre qui a bien eu lieu samedi. Jeudi, le président turc Erdogan avait promis à Emmanuel Macron, en marge du sommet de l'Otan à Bruxelles, d'examiner «rapidement la situation» de Mathias Depardon, installé depuis cinq ans en Turquie et à qui le régime reproche des contacts avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), sa bête noire.