Menu
Libération
Récap

Superbonus de Carlos Ghosn, affaire Grégory, agression de NKM, incendie de Londres... l'actualité du jour

Nathalie Kosciusko-Morizet parle avec des passants dans le 5e arrondissement de Paris le 15 juin 2017, juste avant d'être agressée. (Photo GEOFFROY VAN DER HASSELT. AFP)
publié le 15 juin 2017 à 18h43

Renault. Le patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn a démenti ce jeudi tout projet visant à attribuer des bonus aux dirigeants de l'alliance automobile par des voies détournées, affirmant qu'il n'y avait «rien de vrai» dans des informations publiées à ce sujet cette semaine. «On est dans le roman», a lancé le millionnaire, visiblement courroucé, en parlant d'une «affaire misérable faisant appel à des moyens pas très éthiques», face aux actionnaires réunis en assemblée générale à Paris, qui ont approuvé sa rémunération. Lire notre article.

Affaire Grégory. L'enquête sur la mort du petit Grégory en 1984, dans le cadre de laquelle trois membres de la famille Villemin sont en garde à vue, montre que «plusieurs personnes ont concouru à la réalisation du crime», a annoncé ce jeudi le procureur général de Dijon. Mais, a tempéré Jean-Jacques Bosc, «je ne suis pas venu aujourd'hui vous dire que l'affaire était résolue» : «je ne sais pas qui est l'auteur» du crime. Il a souligné que les personnes interrogées depuis mercredi «avaient invoqué une disposition législative de droit au silence».

Législatives. Le député socialiste sortant de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, Patrick Mennucci, a annoncé qu'il ne donnerait «aucune consigne de vote» pour le second tour de l'élection, où Jean-Luc Mélenchon affronte dimanche une candidate REM. A Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate LR dans la 2e circonscription, a été hospitalisée après avoir été agressée par un passant, sur un marché.

Londres. Le bilan des victimes de l'incendie qui a détruit une tour de logements sociaux à Londres s'est alourdi jeudi à 17 morts, tandis que les secours, à la recherche de nombreux résidents portés disparus, peinaient à progresser dans le bâtiment très instable. La Première ministre britannique, Theresa May, a annoncé une «enquête approfondie» tandis qu'une polémique monte sur la responsabilité des pouvoirs publics.