Deuxième jour de blocage, jeudi, par les salariés du sous-traitant GM&S sur le site PSA à Sept-Fons, dans l'Allier. Un peu plus d'une centaine d'ouvriers calmes et bonhommes continuent de faire symboliquement pression sur PSA, dont la position en termes de chiffre d'affaires pourrait faire évoluer favorablement les conditions de reprise portées par le seul candidat, l'industriel GMD. A l'entrée du site Peugeot, pas de blitzkrieg social, mais plutôt une ambiance potache. Pendant ce temps-là, à Paris, tandis que le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, condamne le blocage, son entourage annonce par téléphone aux élus du personnel la reprise des négociations mardi. En attendant, les hélicoptères déployés par PSA pour extraire les «pièces bloquées» font sourire les ouvriers : «C'est pour amuser la presse. Ils ramassent cinq à huit blocs moteurs par passage quand notre usine en produit 15 000 par semaine.»
Histoire du jour
Chez les ouvriers de GM&S, le blocage et l’attente
Blocage des acces du site Peugeot de Sept Fons par les salaries du sous traitant automobile GM&S. 7 juillet 2017
(Photo Pascal Aimar)
par Julie Carnis
publié le 6 juillet 2017 à 19h16
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