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Libération

En Californie, la rage de l’Alamo Fire

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publié le 11 juillet 2017 à 20h06

Après de fortes pluies cet hiver, la sécheresse avait été officiellement déclarée terminée en avril sur la côte Ouest des Etats-Unis et du Canada. Eprouvés par les incendies monstres des cinq dernières années, les pompiers espéraient pouvoir souffler cet été. C'était sans compter des températures records, une végétation desséchée et des vents tournants. En Amérique, où l'on baptise les feux comme les ouragans, «l'Alamo Fire» a déjà brûlé en cinq jours 11 705 hectares (117 km2) dans le comté de San Luis Obispo, à mi-chemin entre San Francisco et Los Angeles. Malgré la mobilisation de 1 600 pompiers, 140 camions à incendie et 11 hélicoptères, il continuait de faire rage mardi.

Mais l’incendie le plus menaçant se trouve dans le nord de l’Etat, près d’Oroville. En février, c’est là qu’un barrage menaçait de céder. Cinq mois après, 4 000 résidents menacés par le «mur de flammes» ont dû être évacués. Au Canada, dans la province de la Colombie-Britannique, ce sont 14 000 personnes qui avaient été déplacées lundi en fin d’après-midi en raison des feux avoisinant leurs habitations. Cette fois, c’est la foudre qui serait à l’origine de la plupart d’entre eux.

photo Noah Berger. AP