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Libération

Face aux journalistes du «New York Times», Trump en roue libre

publié le 20 juillet 2017 à 21h36

Donald Trump, prompt à dézinguer sur Twitter le failing ( «défaillant») New York Times, a pourtant accordé à trois journalistes du grand quotidien américain une longue interview publiée mercredi. Florilège.

Il affirme que Macron aime tenir sa main

«C'est un gars génial. Intelligent. Fort. Adore me tenir la main.» Cette assertion étrange sur son homologue français, le président américain la répète trois fois : «Les gens ne réalisent pas qu'il adore me tenir la main», puis «je pense qu'il sera un formidable président pour la France. Mais il aime vraiment me tenir la main». Trump a trouvé tellement «extra» «la parade» militaire du 14 Juillet - «il y avait 200 avions au-dessus de nos têtes !» - qu'il envisage un remake sur Pennsylvania Avenue, face à la Maison Blanche.

Jeff Sessions à la Justice, un regret

Trump révèle qu'il n'aurait pas choisi Jeff Sessions comme procureur général (ministre de la Justice) s'il avait su qu'il se récuserait un peu plus tard lors de l'enquête concernant les liens de sa campagne avec la Russie. «Il aurait dû me le dire avant qu'il n'accepte le poste, j'aurais trouvé quelqu'un d'autre. C'est extrêmement injuste pour le Président. Donc il se récuse et je me retrouve avec un autre homme, qui est adjoint.» Un «républicain de Baltimore» dont il semble ignorer le nom.

Il n’a pas lu les mails tweetés par son fils

Cuisiné sur les mails évoquant les préparatifs du rendez-vous qu'a eu son fils aîné, Donald Trump Jr., avec une avocate russe, le 9 juin 2016, pour obtenir des infos sur Hillary Clinton, il répond : «Je n'ai pas vraiment lu les mails, pour être honnête.»