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Libération

Les élections législatives norvégiennes auront basculé dans les derniers jours.

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publié le 12 septembre 2017 à 20h46

Alors qu’au début de l’été, les travaillistes, la plus grosse formation du pays, étaient donnés favoris, le Parti conservateur de la Première ministre, Erna Solberg, a réussi à rattraper son retard. Entre juillet et septembre, les travaillistes ont perdu dix points dans les sondages. Leur leader, Jonas Gahr Store, a accéléré l’impopularité du parti en dénigrant Erna Solberg lors d’un débat. Une manœuvre peu appréciée par l’électorat norvégien. Lundi, la coalition de la Première ministre, qui réunit les conservateurs, le Parti du progrès à l’extrême droite, ainsi que les plus petits libéraux et les chrétiens démocrates, a obtenu 89 sièges au Parlement sur 169, selon des résultats provisoires. Solberg est devenue la première conservatrice en plus de trente ans à remporter deux élections législatives d’affilée. Mais le parti a perdu 7 sièges dans la course.