La police américaine cherchait toujours, mardi soir, à comprendre pourquoi Stephen Paddock, retraité de 64 ans, avait massacré au moins 59 personnes dimanche à Las Vegas. Paddock n'a laissé semble-t-il aucun message, aucun testament, rien qui puisse éclairer son geste. Il n'avait pas été traité pour une maladie mentale et ne s'était pas fait remarquer pour des positions radicales sur les réseaux sociaux. «C'était un homme malade, un homme fou», s'est contenté de déclarer le président américain, Donald Trump. Les enquêteurs sont toujours aussi sceptiques quant à l'hypothèse Etat islamique (EI). L'organisation a revendiqué la tuerie de masse, mais sans fournir de preuve. Elle a affirmé que Paddock était l'un de ses «soldats» et qu'il s'était converti à l'islam il y a quelques mois. Rien ne le corrobore pour l'instant. L'EI, qui a perdu son fief de Mossoul (Irak) en juillet et s'apprête à être chassé de celui de Raqqa (Syrie), a lancé plusieurs fausses revendications ces derniers mois. Le 17 septembre, l'organisation avait affirmé qu'elle avait réussi à poser des explosifs dans l'aéroport de Roissy après l'évacuation d'un vol Paris-Londres. L'alerte avait en réalité été donnée par une quinquagénaire qui s'était vu refuser l'accès à bord.
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