«Démocratie, principe de précaution 1 - Lobbyistes de l'industrie chimique 0», a tweeté l'eurodéputé français Eric Andrieu (PS), après que les parlementaires européens ont rejeté, mercredi, la définition des perturbateurs endocriniens proposée par la Commission européenne, à 389 votes contre 235 (70 abstentions). La décision du Parlement est une victoire pour les défenseurs de l'environnement, pour qui la définition était insuffisante pour prévenir les risques de santé publique que représentent ces produits. La Commission va devoir plancher sur un nouveau texte sur lequel les Etats membres devront à nouveau voter.