selon un communiqué de son leader, Raila Odinga. La coalition d'opposition a organisé depuis trois semaines une série de manifestations pour réclamer une réforme de la Commission électorale (IEBC), qu'elle juge incapable d'organiser une présidentielle crédible le 26 octobre. La Cour suprême du Kenya, qui a invalidé le 1^er septembre la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta, a clarifié mardi le rôle de l'IEBC. La plus haute juridiction du Kenya a expliqué qu'il était du devoir du chef de l'IEBC de vérifier l'exactitude des résultats, mais que si des incohérences apparaissaient, il ne pouvait les corriger lui-même et devait en saisir la Cour suprême, limitant ainsi la possibilité de falsification des résultats par la Commission électorale.