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Libération

Aucun journal n’est en kiosque, en Grèce, depuis mardi et jusqu’à jeudi. Et côté radio et petit écran, l’information est en vacances d’antenne.

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publié le 25 octobre 2017 à 20h26

Seule une des plus importantes chaînes privées, Skaï, s'est distinguée en diffusant ses programmes, comme à l'accoutumée. Toute la profession est derrière Georgia Kontrarou, Marina Vichou et Afroditi Ypsilanti, trois journalistes, retraitées, en grève de la faim depuis le 11 octobre. «Nous tirons la sonnette d'alarme depuis longtemps. Les caisses de notre mutuelle de retraite et de santé ont été vidées», explique Marina Vichou. En signant l'accord de juillet 2015, le gouvernement d'Alexis Tsípras a porté un coup fatal aux caisses des retraites sous la pression des créanciers (la troïka formée par l'UE, la BCE et le FMI). Depuis le début de la crise, les retraités ont pourtant déjà payé un lourd tribut à l'austérité imposée. Les journalistes ont déclenché leur quatrième grève en un an.