Comme ses prédécesseurs, Trump devait, selon les médias américains, signer lundi soir le décret, voté par le Congrès américain en 1995, reportant tous les six mois le déménagement de l'ambassade américaine en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Le texte reconnaît Jérusalem comme capitale d'Israël, mais laisse au président en fonction la décision d'une reconnaissance officielle et d'une relocalisation de l'ambassade. Pour Ofer Zalzberg, analyste à l'International Crisis Group, l'un plus gros risques serait la remise en cause du statut de la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l'islam : «Si Jérusalem est considérée comme capitale unifiée, alors la mosquée Al-Aqsa tombe théoriquement sous souveraineté israélienne.» Un symbole hautement inflammable.
«Les groupes comme le Hamas vont mobiliser en masse.»
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publié le 4 décembre 2017 à 20h46
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