Menu
Libération

Merkel Des maux de tête en Allemagne

publié le 29 décembre 2017 à 17h36

Début septembre, on baillait à la perspective d'élections législatives allemandes. Fin septembre, on s'effrayait de l'arrivée de l'AfD au Bundestag. Début octobre, on s'interrogeait sur la pertinence d'une alliance entre conservateurs, libéraux et Verts. Mi-novembre, on apprenait ce qu'on devinait déjà : que l'Allemagne s'enfonce dans un blizzard politique. Fin novembre, on se demandait si, finalement, il ne fallait pas envisager une coalition avec les sociaux-démocrates… soit ce dont plus personne ne veut, électeurs comme élus. Début décembre, on entendait la chancelière déclarer, à propos de ces discussions qui durent des plombes : «Je n'exagère pas en disant que le monde attend que nous puissions agir.»

Oui, en 2017, Merkel a perdu de sa superbe. La chancelière a payé cher sa politique mi-conservatrice mi-centriste. Elle a crispé sa droite et dilué sa gauche. On l’accuse même d’avoir préparé le berceau de l’AfD au Bundestag. Mais qu’on ne s’y trompe pas : elle reste populaire en Allemagne. Jusqu’à quand ?