Après l’arrêt de la commercialisation et le rappel des produits fabriqués à Craon, une enquête préliminaire est ouverte par le pôle santé du parquet pour «tromperie aggravée par le danger pour la santé publique».
1er décembre Premier signal d’alerte
La direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations de la Mayenne alerte Lactalis. Trois laits infantiles de sa marque sont suspectés de cas de salmonellose.
2 décembre Une première vague de retraits
La direction générale de la santé est informée de la contamination de 20 nourrissons dans huit régions. Douze lots de laits distribués par Lactalis et produits entre mi-juillet et fin-novembre dans son usine de Craon (Mayenne) sont retirés.
9 décembre 620 lots interdits à la consommation
Après la détection de 5 nouveaux cas, et l’arrêt, la veille, de la production de l’usine de Craon, le gouvernement publie une liste de 620 lots de produits infantiles (Picot, Milumel, Lémiel, Pepti Junior, Carrefour) interdits à la consommation.
10 janvier Premiers aveux
Après Leclerc, Carrefour, Système U et Auchan admettent avoir poursuivi la vente de dizaines, voire de centaines de boîtes de lait infantile qui auraient dû être retirés des rayons. La DGCCRF assure avoir effectué plus de 2 000 contrôles.
11 janvier Macron menace
Le ministre de l'Agriculture dénonce «un dysfonctionnement majeur», celui de l'Economie évoque une entreprise «défaillante». Depuis Rome, Emmanuel Macron a averti que «si des sanctions devaient être prises, elles seraient prises».
12 janvier Lactalis à Bercy
Après un entretien avec le PDG de Lactalis, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, annonce que l'industriel «reprendra tous les produits laitiers infantiles fabriqués sur le site de Craon quelle que soit leur date de fabrication».