Le président américain était très attendu pour son discours au Forum économique mondial de Davos (Suisse), ce vendredi après-midi. Fidèle au prompteur, Donald Trump a livré un speech consensuel, se présentant en VRP d'une Amérique prospère, délestée de régulations inutiles et relancée par sa réforme fiscale. Un discours destiné à rassurer les partenaires commerciaux et diplomatiques de son pays : «Les Etats-Unis sont l'endroit pour faire des affaires, donc venez aux Etats-Unis», a-t-il déclaré. Et revenant sur son slogan de campagne, devenu doctrine économique, de l'«America First» : «En tant que président des Etats-Unis, je mettrai toujours l'Amérique d'abord. Comme tous les chefs d'Etat devraient mettre leur pays en premier. Mais "America First" ne signifie pas l'Amérique seule. Quand l'Amérique prospère, le monde aussi.»
Outre l'économie, il a évoqué l'immigration aux Etats-Unis, jugeant que le système actuel était «coincé dans le passé», mais également le terrorisme, se félicitant que «près de 100% du territoire du groupe Etat islamique a[it] été repris».
Lors d'une séquence de questions pas franchement incisives de Klaus Schwab, le fondateur du Forum de Davos, Donald Trump s'est laissé aller à ses marottes habituelles. Il a fait l'article de toutes les entreprises américaines qui rapatrient certaines de leurs activités dans le pays, grâce, selon le président américain, à sa réforme fiscale. Il a également, sous les huées, critiqué la presse : «J'ai toujours eu une très bonne presse quand j'étais homme d'affaires. Ce n'est qu'en devenant un homme politique que j'ai réalisé à quel point la presse peut être méchante et fausse.»
«Je crois que j'ai toujours été une pom-pom girl pour ce pays», a-t-il conclu.