La course, symbolique, est surtout un prétexte, a expliqué son organisatrice, Fatima Khalaf, le parcours du «marathon féminin de Mossoul» ne faisant que 900 mètres, sur une seule avenue. L'objectif était surtout de tenir un événement public féminin dans une ville connue pour son conservatisme et dans laquelle les jihadistes ont fait la loi dans de nombreux secteurs pendant des années. «Avec ce marathon, nous voulons redonner à la femme sa place, alors qu'elle a longtemps été tenue à l'écart» à Mossoul, a-t-elle déclaré à l'AFP. Située dans le nord du pays, la ville était devenue en 2014 la capitale irakienne du califat autoproclamé de l'Etat islamique (EI), après avoir été plusieurs années sous la coupe d'autres groupes extrémistes.
La ville de Mossoul, reprise en juillet aux jihadistes, a célébré jeudi la Journée des droits des femmes en tenant le premier «marathon» féminin de son histoire.
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publié le 8 mars 2018 à 21h46
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