Le 31 mars 1968, dans un discours en direct à la télévision, l'homme qui, nommé président après l'assassinat de Kennedy, avait renforcé l'effort de guerre américain au Vietnam, annonce qu'il baisse les armes. A cette surprise, il en ajoute une autre: «Je n'accepterai pas la nomination de mon parti pour un autre mandat de président». Enfin, il réclame «que des pourparlers commencent rapidement». Ce sera le cas. Mais Richard Nixon, son successeur, jouera son élection sur la poursuite de la guerre.
«Ce soir, je renouvelle l’offre que j’ai faite en août dernier, d’arrêter les bombardements sur le Nord-Vietnam.»
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publié le 30 mars 2018 à 17h46
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