Un chat, un chien ou même un arbre : on connaît. Mais un corail, pourquoi ne pas adopter un corail ? Grâce à l’association française Coral Guardian, c’est possible. Contre un don de 30 euros, l’équipe va transplanter un corail élevé en culture dans un récif mis à mal, en respectant bien sûr les espèces autochtones. Ils vous envoient ensuite la localisation GPS si une petite visite vous tente.
Les coraux sont des éléments essentiels de la chaîne de biodiversité planétaire. Ils participent notamment, comme les forêts, à créer l’oxygène que nous respirons. Ils servent aussi d’abris à des millions d’espèces marines et protègent nos littoraux, en formant des digues sous-marines qui absorbent jusqu’à 97 % de l’énergie des vagues. Cependant, les alertes sur l’état désastreux des coraux deviennent assourdissantes. En plus de la pollution et du tourisme, les récifs coralliens subissent de plein fouet les effets du réchauffement climatique.
Selon le spécialiste en biologie marine David Vaughan, la situation n’est pas désespérée. Il existe différentes méthodes pour le régénérer, dont certaines s’apparentent au jardinage, avec des techniques comme le bouturage ou la transplantation. Il suffit parfois de caler un morceau de corail sain sur une structure corallienne moribonde pour enclencher le processus de régénérescence.
Une multitude d'initiatives ont ainsi émergé à travers le monde, comme les Amis de Menjangan à Bali qui, par des plongées régulières, protègent, replantent et nettoient les récifs, ou l'ONG Secore International, qui encourage les plongeurs à devenir des «citoyens scientifiques» en participant à la reproduction des coraux.