Menu
Libération

Quatre-vingt-six journalistes japonaises ont annoncé mardi la création d’une association pour faire valoir leurs droits

par
publié le 15 mai 2018 à 20h16

et lutter contre les attitudes et propos sexistes qu'elles rencontrent dans leur métier. Cette initiative a été prise à la suite d'un cas ultramédiatisé de harcèlement sexuel d'une journaliste d'une chaîne de télévision par un haut fonctionnaire du ministère des Finances. L'homme, Junichi Fukuda, vice-ministre administratif au ministère des Finances, a été contraint de démissionner. «Toutes les femmes journalistes japonaises ont un jour subi une forme de harcèlement sexuel. Il n'y a, je crois, pas d'exception, mais elles se taisent de peur de rompre les liens avec leurs sources», a déclaré lors d'une conférence de presse Yoshiko Hayashi, une des fondatrices du mouvement Women in Media Network Japan, qui fait, selon elle, «indirectement» écho à la vague mondiale #MeToo.