Elle permettra au Président, Pierre Nkurunziza, de se représenter pour deux nouveaux mandats de sept ans à partir de 2020, et renforce les pouvoirs du chef de l'Etat. La violente répression qui s'est abattue sur le Burundi depuis 2015 (année des manifestations contre le troisième mandat de Nkurunziza) et le climat de terreur dans lequel s'est déroulée la campagne laissaient peu de doute sur l'issue du vote de jeudi. La commission électorale a annoncé un taux de participation de 96,4 %. «Le processus électoral n'a été ni libre, ni transparent, ni indépendant, encore moins démocratique», a déclaré dans un communiqué Agathon Rwasa, le leader de la coalition de l'opposition. Dès samedi, il annonçait «rejeter les résultats fantaisistes pouvant être proclamés à l'issue de ce supposé scrutin».
À chaud
Le référendum était joué d’avance : selon les chiffres officiels proclamés lundi, 73,26 % des électeurs burundais ont approuvé la nouvelle Constitution.
par
publié le 21 mai 2018 à 20h26
Dans la même rubrique