Il aura fallu onze jours au gouvernement brésilien pour venir à bout de la grève des camionneurs, qui protestaient contre la hausse du prix du diesel. Soldats et policiers sont intervenus pour débloquer les autoroutes que les irréductibles refusaient de quitter, même après l’annonce d’un accord dimanche dernier (baisse et gel du prix du carburant pendant deux mois), réclamant le départ du chef de l’Etat, Michel Temer. Le Président n’a pas vu venir la grogne. Cerné par les accusations de corruption, il a semblé plus près que jamais de tomber, à quatre mois des élections - même ses alliés ne l’excluaient plus. Mercredi, les pétroliers étaient aussi entrés en grève, pour réclamer la démission du président de Petrobras, Pedro Parente, qui a fini par quitter son poste vendredi. Photo D. Vara. Reuters
Grèves Flambée sociale au Brésil
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publié le 1er juin 2018 à 20h36
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