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Libération

Catalogne L’Allemagne valide avec un bémol l’extradition de Puigdemont

publié le 12 juillet 2018 à 20h06

«Nous avons vaincu le principal mensonge soutenu par l'Etat [espagnol]. La justice allemande dit que le référendum du 1er octobre n'est pas de la rébellion», se consolait mercredi sur Twitter l'ex-président indépendantiste de la Catalogne. Un tribunal du nord de l'Allemagne venait d'annoncer sa décision d'accepter de remettre Carles Puigdemont (photo) à Madrid pour malversation (l'emploi de fonds publics pour organiser et promouvoir un référendum d'autodétermination interdit par le pouvoir central) mais pas pour rébellion, accusation qui pouvait lui valoir 25 ans de prison. Le président destitué passe sous silence que le tribunal du Schleswig-Holstein rejette ses arguments de persécution politique. C'est désormais le parquet allemand qui doit décider de la date de remise aux Espagnols de Puigdemont qui, en attendant, est libre. Reste à savoir si l'ex-président catalan se livrera de lui-même aux autorités allemandes. Et si la justice espagnole acceptera cette extradition restrictive, qui devrait empêcher toute poursuite pour un autre motif que la malversation. Photo AFP