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Libération

«Amlo», futur président mexicain, va sabrer de 60 % son salaire

publié le 16 juillet 2018 à 20h36

De gauche et décidé à donner l'exemple à la tête de l'Etat. Le président élu du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, couramment désigné par son acronyme, «Amlo», n'entrera en fonction que le 1er décembre, mais il annonce déjà des décisions sur son sexennat. Le candidat du parti de gauche Morena (Mouvement de régénération nationale) a annoncé samedi, lors d'une rencontre avec la presse, qu'il réduirait son salaire à 40 % de ce que touche l'actuel mandataire, Enrique Peña Nieto. Soit 108 000 pesos (4 900 euros) par mois, contre 270 000 (12 256 euros). A son arrivée à l'Elysée, Hollande avait, lui, sabré de 30 % les émoluments touchés par Sarkozy, faisant passer son salaire de 19 600 à 12 700 euros mensuels. C'est également le revenu que reçoit Macron. Le job de Président le mieux payé au monde reste celui des Etats-Unis (28 500 euros), même si Trump a renoncé à toucher cette somme. Amlo a annoncé d'autres mesures d'austérité administrative. Aucun des hauts fonctionnaires de son cabinet (ministres compris) ne gagnera plus que lui. Le futur président a même indiqué qu'il n'avait pas plus abaissé son salaire pour ne pas décourager d'éventuels prochains ministres provenant du secteur privé. Amlo a aussi réitéré une promesse de sa campagne, placée sous le signe de la lutte contre la corruption : la réduction drastique de toutes les dotations en chauffeurs et en gardes du corps pour les hauts fonctionnaires.