A l'occasion du premier anniversaire du début de l'exode de dizaines de milliers de Rohingyas fuyant la Birmanie pour se réfugier dans d'immenses camps au Bangladesh, Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, a vertement mis en cause dans un tweet l'armée Birmane pour avoir lancé une campagne «d'épuration ethnique» à l'encontre de cette minorité paria, en riposte aux attaques menées par des rebelles rohingyas le 25 août 2017. Samedi, malgré l'étroite surveillance des autorités du Bangladesh, une foule de plus de 40 000 Rohingyas - sur le million qui vit dans ces camps - est sortie des cabanons de fortune pour commémorer un «jour noir». «Nous demandons justice à l'ONU», ont scandé des membres de cette communauté musulmane.