Parti en retard, Facebook a confirmé mercredi qu'il faudrait aussi compter avec lui : déjà ouvert depuis un an outre-Atlantique, son service Watch va être étendu au reste du monde. Pas question de laisser ce marché en pleine «plateformisation» et en passe de renvoyer le vieux média télévisé aux oubliettes de l'histoire à Google (YouTube) et Amazon (Prime Video et Twitch). Accessible en France et dans 20 autres pays à partir du 21 septembre, la dernière déclinaison en date du leader des réseaux sociaux parie à fond sur la carte de l'interactivité pour se distinguer. «Nous avons créé ce produit de manière à ce que les utilisateurs ne soient pas dans une logique de consommation passive des vidéos, mais qu'ils puissent y participer», a expliqué la vice-présidente produits chargée de la vidéo et de la publicité, Fidji Simo. Gratuit, Watch proposera des contenus en direct ou en replay sous forme de séries par épisodes sur une infinité de thèmes. Comme Twitter, qui avait acquis dès 2016 les droits de diffusion en ligne des matchs de la ligue de football américain ou de la ligue de base-ball américain, Facebook va étoffer son catalogue de compétitions sportives à visionner sur sa plateforme. Facebook Watch revendique aujourd'hui 50 millions de spectateurs mensuels outre-Atlantique. Un début notable, même s'il reste loin de YouTube, leader incontesté des plateformes vidéo. C.Al.
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