Face au scepticisme de Bruxelles et aux critiques des partisans d'un Brexit «pur et dur» au sein de son propre camp, Theresa May, la Première ministre britannique, a prévenu lundi dans une interview à la BBC que son plan sur la sortie de l'Union européenne était la seule alternative à un Brexit sans accord. Ce plan prévoit le maintien d'une relation commerciale étroite avec l'UE après le Brexit, prévu le 29 mars, notamment la création d'une zone de libre-échange pour les biens industriels et les produits agricoles, tout en mettant fin à la liberté de circulation des citoyens européens. Et évite l'instauration d'une frontière dure entre la province britannique d'Irlande du Nord et l'Irlande, membre de l'UE, frontière dont les Britanniques ne veulent pas, a assuré May. En déplacement à Londres, Christine Lagarde, la patronne du FMI, a, elle, mis en garde sur le fait qu'une sortie sèche «entraînerait des coûts importants» pour l'économie britannique. Photo AP
Royaume-Uni Pour Theresa May, ce sera son plan Brexit, sinon rien
par
publié le 17 septembre 2018 à 20h16
Dans la même rubrique