Affaire Khashoggi. Après la disparition le 2 octobre de Jamal Khashoggi, les autorités saoudiennes ont finalement admis samedi que le journaliste saoudien a bien été tué, mais pas assassiné, dans le consulat lors d'une rixe. Les explications données, marquée par de nombreuses zones d'ombre, n'ont toutefois pas convaincu de nombreux pays, principalement les Occidentaux. Dimanche, Londres, Paris et Berlin ont envoyé un communiqué commun soulignant qu'il «reste un besoin urgent de clarification sur ce qui s'est exactement passé le 2 octobre».
Nucléaire. Donald Trump a annoncé samedi que les Etats-Unis allaient se retirer d'une traité sur les armes nucléaires conclu avec la Russie pendant la Guerre froide, accusant Moscou de le violer «depuis de nombreuses années». La Russie a rapidement protesté contre ce retrait américain, dénonçant un «pas dangereux».
Afghanistan. Les élections législatives en Afghanistan se sont tenues dans le chaos samedi, avec de multiples attaques à la roquette ou avec des engins explosifs et d'importants problèmes logistiques dans les bureaux de vote.
Brexit. Plus d'un demi-million de personnes ont participé à «la plus grande manifestation sur le Brexit», selon les organisateurs, samedi à Londres, pour réclamer un référendum sur l'accord final, encore négocié entre Londres et Bruxelles à cinq mois de l'échéance.
Mélenchon. Le ton monte entre Jean-Luc Mélenchon et Radio France, dont la cellule investigation a publié vendredi des révélations sur le financement de la campagne du candidat insoumis à la présidentielle de 2017. Radio France a annoncé samedi après-midi porter plainte contre le leader politique, qui s'en est pris aux journalistes de la radio publique dans un post Facebook vendredi.
Affaire Benalla. Le manifestant qui assure avoir été victime d'Alexandre Benalla lors de la manifestation du 1er mai a fourni à la justice un certificat médical antidaté, a révélé ce dimanche le JDD.
Terrorisme. Trois membres de l'entourage du jihadiste qui avait tué quatre personnes, dont le gendarme Arnaud Beltrame, lors des attentats en mars de Trèbes et Carcassonne (Aude), ont été mis en examen vendredi et écroués. Ils ont été mis en examen pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle» et, pour l'un d'eux, «détention d'armes de catégorie A et B en lien avec une entreprise terroriste».
Inondations. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a chiffré dimanche les dégâts matériels des inondations meurtrières dans l'Aude. «On est sur des dégâts de l'ordre de 200 millions d'euros, c'est très important, c'est notamment pour les habitations, pour les véhicules», a indiqué le ministre.
Education. Un lycéen, soupçonné d'avoir braqué sa professeure avec une arme qui s'est révélée factice était en garde à vue samedi soir à Créteil. A la suite de cet incident, les ministres de l'Education nationale et de l'Intérieur ont annoncé dimanche la réunion «dès la semaine prochaine» d'un comité stratégique pour un «plan d'actions ambitieux» contre les violences visant les enseignants.