Le Sud-Coréen Kim Jong-yang a été élu mercredi président d’Interpol pour un mandat de deux ans. Il était déjà président par intérim de l’organisation mondiale de police depuis la «démission» subite de son prédécesseur, le Chinois Meng Hongwei, qui avait mystérieusement disparu début octobre avant d’être poursuivi par son pays dans une affaire de corruption.

Présentée face à un général russe, Alexandre Prokoptchouk, la candidature de Kim Jong-yang était «fermement» soutenue par les Etats-Unis et plusieurs pays occidentaux. De son côté, Moscou a dénoncé de «fortes pressions» sur le scrutin.

Bien que le poste de président soit plus honorifique qu’opérationnel, les opposants de Moscou craignaient que l’organisation internationale ne devienne un outil du Kremlin pour lutter contre ses opposants politiques. L’Ukraine et la Lituanie avaient notamment menacé de quitter l’organisation en cas de victoire du candidat russe.