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Libération

Des milliers de personnes portant des gilets jaunes ont protesté jeudi pour la troisième fois consécutive en une semaine à Taipei, la capitale taïwanaise.

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publié le 27 décembre 2018 à 20h56

Après s’être diffusé dans plusieurs pays limitrophes à la France tels que l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, le mouvement s’est exporté dans la mer de Chine. Dans le collimateur des gilets taïwanais : le niveau trop élevé des taxes et des impôts dans le pays, qui limite le pouvoir d’achat des habitants et freine la création d’entreprises chez les jeunes diplômés. Mais aussi le mode de collecte des taxes, jugé frauduleux et opaque depuis des années. Malgré un contexte économique plutôt favorable, l’économie taïwanaise souffre d’une faiblesse de la consommation des ménages, en partie due à la quasi-stagnation des salaires et à une fiscalité trop lourde selon les gilets jaunes locaux qui espèrent, en reprenant les codes de leurs homologues français, obtenir gain de cause.