Menu
Libération
Récap

RDC, Benalla, chômeurs : l'essentiel de l'actualité de ce mercredi

Mais aussi : des manifestations en Inde après l'autorisation faite à deux femmes d'entrer dans un sanctuaire, les velléités de Xi Jinping envers Taïwan, et une date pour la diffusion de la «lettre aux Français».
Des agents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un bureau de vote de Lubumbashi le 30 décembre 2018, en RDC. Photo Caroline Thirion. (AFP)
publié le 2 janvier 2019 à 18h35

RDC. Situation chaotique dans le grand pays africain. L'accès internet a été coupé par les autorités en République démocratique du Congo, officiellement pour éviter «un soulèvement populaire», au moment crucial de la centralisation des résultats, après l'élection présidentielle dimanche. Les résultats provisoires «seront rendus publics au plus tard dimanche 6 janvier», a confirmé mardi la Commission électorale nationale indépendante (Céni). L'enjeu : la succession du président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001. Les autorités congolaises ont par ailleurs retiré son accréditation à la correspondante de Radio France internationale (RFI) à Kinshasa et coupé la réception de la radio publique française dans tout le pays.

Inde. Deux femmes ont pénétré mercredi sous protection policière dans un des sanctuaires indiens les plus sacrés de l'hindouisme, le temple de Sabarimala, provoquant des manifestations de fidèles traditionalistes et des heurts avec la police. Le temple, situé dans l'Etat du Kerala, est depuis des semaines au centre d'affrontements entre les partisans d'une décision de la Cour suprême qui a annulé l'interdiction d'entrée imposée aux femmes, et les hindous traditionalistes, favorables au maintien de l'interdiction.

Taïwan. L'île sera réunifiée à la Chine, a promis mercredi le président chinois Xi Jinping, défiant son homologue taïwanaise en réaffirmant que Pékin ne renoncerait pas à la force pour récupérer l'île. «Nous ne promettons pas de renoncer au recours à la force et nous nous réservons le droit de prendre toutes les mesures nécessaires», a déclaré le numéro un chinois lors d'un discours dans le cadre solennel du Palais du peuple à Pékin. Dans le viseur de l'homme fort de Pékin : les «forces extérieures» qui agissent contre la réunification pacifique, ainsi que «les actions indépendantistes et séparatistes».

Affaire Benalla. La commission des lois du Sénat a annoncé mercredi avoir demandé des explications à l'Elysée et au gouvernement le 28 décembre sur «les conditions dans lesquelles M. Alexandre Benalla a pu faire usage de passeports diplomatiques» après son licenciement en juillet. La presse a révélé que l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron disposait toujours de passeports diplomatiques et qu'il effectuait des voyages d'affaires auprès de dirigeants africains, «alors même qu'il avait déclaré, lors de son audition sous serment du 19 septembre 2018, les avoir laissés dans le bureau qu'il occupait à l'Élysée», a souligné la commission dans un communiqué.

Chômeurs. La porte-parole des députés LREM Aurore Bergé a assumé mercredi des sanctions plus dures pour les chômeurs en cas de manquement à leurs obligations au nom d'une «logique de justice». Certaines sanctions prévues sont plus dures que ce qu'avait initialement annoncé le gouvernement, d'après un décret publié dimanche au Journal officiel, dans le prolongement du volet «contrôle des chômeurs» de la réforme «avenir professionnel» adopté dans son principe cet été par le Parlement.

Voeux. La «lettre aux Français» annoncée par Emmanuel Macron lors de ses vœux lundi sera diffusée vers la mi-janvier, après la première phase du grand débat national, dans la presse et les réseaux sociaux, a annoncé mercredi l'Elysée. «Le rôle de cette lettre sera de cadrer les thèmes du débat», lancé par l'exécutif à la suite du mouvement des gilets jaunes, et «d'en préciser les attentes», a précisé la présidence.

Gilets jaunes. «Clin d'œil à l'Histoire» ou départ loin des «rives de la gauche» ? Le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a suscité un trouble en exprimant au tournant de l'année sa «fascination» pour Eric Drouet, un représentant médiatique controversé des «gilets jaunes». Le billet a été abondamment commenté sur les réseaux sociaux. Mercredi, Benoît Hamon a ironisé, se disant «pas fasciné par quelqu'un qui, semble-t-il, assume d'avoir voté aux deux tours pour Marine Le Pen».