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Libération

Réactions internationales : le doute en tête

publié le 10 janvier 2019 à 20h16

Etonnamment, au petit matin, la première flèche a été décochée depuis Paris. «Il semble bien que les résultats proclamés ne soient pas conformes aux résultats [réels], a lâché le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, invité sur la chaîne CNews. M. Fayulu était a priori le leader sortant de ces élections.»La Belgique s'est montrée plus prudente. «Nous avons un certain nombre de doutes que l'on doit vérifier», a déclaré le ministre des Affaires étrangères de l'ancienne puissance coloniale. L'Union africaine s'est contentée de demander que «toute contestation […] se fasse pacifiquement, par le recours aux procédures prévues par les textes en vigueur et le dialogue politique entre toutes les parties prenantes». L'Afrique du Sud a simplement «pris note» des résultats. Tout comme la Commission européenne, via sa porte-parole, qui a toutefois ajouté : «Le résultat doit être conforme au choix fait par les Congolais. […] Il faut que les résultats annoncés soient confirmés et appuyés par les rapports établis après la compilation locale des résultats.»