Si son texte est rejeté par plus de 200 votes d’écart, la Première ministre pourrait être poussée à la démission. Dans ce cas, un autre membre du Parti conservateur pourrait la remplacer et tenter de former un gouvernement. En cas d’échec, des élections générales seraient probables.
Si l’accord est rejeté par plus de 150 voix d’écart, la défaite resterait d’une ampleur historique et Theresa May pourrait partir. Mais elle pourrait aussi décider de s’accrocher et tenter de revenir devant le Parlement avec un accord modifié à Bruxelles.
Si l’accord est rejeté par moins de 100 voix : une telle défaite aurait presque un air de victoire pour Theresa May, qui pourrait retourner négocier avec Bruxelles quelques ajustements puis revenir devant le Parlement pour un nouveau vote, à condition que les négociateurs européens aient le feu vert des Vingt-Sept. C’est loin d’être acquis, mais pas impossible. Côté européen, on veut éviter un jeu d’allers-retours entre Bruxelles et Londres qui viserait à obtenir un maximum de concessions pour le Royaume-Uni, sans garantie de validation au parlement britannique.