La Coréenne Kim Bok-dong était l'une des dernières «femmes de réconfort», ces esclaves sexuelles enrôlées de force dans les bordels de l'armée impériale nippone lors de la guerre de Quinze Ans (1931-1945). Elle est morte lundi à Séoul à l'âge de 93 ans. «Je suis en colère et trop humiliée à cause du gouvernement japonais qui affirme que nous étions volontaires, que nous voulions gagner de l'argent. C'est un mensonge !» disait-elle à Libération qui l'avait rencontrée en avril. Le president sud-coréen, Moon Jae-in, venu lui rendre hommage mardi, a jugé «déchirant» que les victimes meurent sans avoir obtenu réparation du Japon.
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