Le Qatar risque de ne pas tenir ses promesses d'amélioration des conditions de travail de centaines de milliers de migrants avant le début du Mondial de foot, qu'il accueillera en 2022, a mis en garde mardi Amnesty International. Dans un rapport, l'organisation de défense des droits de l'homme relève que malgré des «réformes naissantes», les conditions de vie et de travail pour «de nombreux travailleurs migrants au Qatar restent difficiles». L'ONG a appelé l'émirat à renforcer et faire respecter les lois sociales, à augmenter le salaire minimum afin d'éviter que les travailleurs immigrés ne soient étranglés par des dettes, à faire cesser la pratique de certains employeurs qui retiennent les passeports de leurs salariés. Amnesty plaide pour qu'un terme soit véritablement mis à ce système de kafala, ou «parrainage», qui met les travailleurs étrangers à la merci de leurs employeurs.
«Les autorités qataries doivent mettre en place un régime mettant fin aux abus et aux souffrances infligés chaque jour à de très nombreux travailleurs migrants.»
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publié le 5 février 2019 à 20h46
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