Un faux scrutin sera organisé du 25 février au 24 mars et les informaticiens désireux de s'exercer pourront «tenter de manipuler des suffrages, de lire des suffrages exprimés, de violer le secret du vote et de mettre hors-service ou de contourner les dispositifs de sécurité qui protègent aussi bien les suffrages que les données inhérentes à la sécurité», a précisé la chancellerie. Le montant de la récompense dépendra de la capacité d'intrusion de chacun. Le gros lot, de 50 000 francs suisses, reviendra à celui qui parviendra à manipuler des suffrages de façon indétectable. Violer le secret du vote sera récompensé par 10 000 francs suisses, tandis que celui qui détruira l'urne électronique remportera 5 000 francs suisses.
La chancellerie fédérale promet 150 000 francs suisses (132 000 euros) aux hackers qui réussiront à pirater sa nouvelle génération de système de vote électronique.
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publié le 7 février 2019 à 20h56
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