Une vingtaine d’arrestations
#Algérie #Urgent interpellation musclée d'au moins 20 journalistes par la police jusqu'à 13h40 @RSF_inter demande leur libération immédiate
— RSF_Afrique-du-Nord (@RSF_NordAfrique) February 28, 2019
مباشرة من ساحة حرية الصحافة بالعاصمة .. اعتقال و ضرب للصحفيين للمطالبة باستقلالية الصحافة . #لا_لتكميم_الافواه#الشروق_نيوز| مباشرة من ساحة حرية الصحافة بالعاصمة .. اعتقال و ضرب للصحفيين للمطالبة باستقلالية الصحافة . #لا_لتكميم_الافواه
Posted by Echorouk News TV on Thursday, February 28, 2019
A 16 heures, le quotidien TSA Algérie rapporte que, selon le chargé de communication du commissariat central d'Alger, tous les journalistes interpellés ont été libérés. Hamdi Baala, journaliste du Huffington Post, explique sur Twitter que ces interpellations peuvent avoir vocation à compliquer la vie des journalistes et les empêcher de manifester.
Je suis sortie.
— Leïla Beratto (@LeilaBeratto) February 28, 2019
Merci pour vos messages.
Tout va bien.
«Vague de répression»
Ces arrestations ont eu lieu dans un contexte de pressions fortes sur la liberté de la presse dans ce pays, classé 136e sur 180 dans le classement 2018 de RSF sur la liberté de la presse. Le 25 janvier, l'organisation publiait un communiqué de presse dénonçant «une vague de répression contre la presse en marge des manifestations». Citant pêle-mêle violences, interdictions de couvrir les événements, confiscation de matériel et ralentissement du réseau internet…
La complaisance du système médiatique algérien avec le pouvoir était aussi mise en cause par les manifestants. De nombreuses rédactions importantes du pays, publiques et privées, n’avaient ainsi pas rapporté les premiers jours du mouvement, ce qui avait conduit Meriem Abdou, la rédactrice en chef de la Radio Chaîne 3, à démissionner samedi pour protester. Mercredi, des journalistes s’étaient déjà rassemblés devant le siège de la télévision publique pour revendiquer leur rôle de contre-pouvoir.